Le nouvel an iranien pourrait être annonciateur du déclin des Mollahs
Avec le début du printemps et du Nouvel an iranien, au milieu des difficultés économiques sur le plan national et des sociétés diasporiques à travers le monde, les citoyens iraniens célèbrent avec l'espoir d'une perspective évolutive pour la bonne année à venir, l'année du déclin des mollahs. C’est ce qu’écrivait Hassan Mahmoudi dans un article publié par le « American Thinker », le 15 mars 2017.
Il se poursuit comme suit :
Le Novruz marque le premier jour du calendrier iranien et coïncide avec le premier jour du printemps. Les populations participent aux fêtes du Novruz et au festival traditionnel iranien du printemps. Cela commence au moment exact de l'équinoxe hivernal. L'équinoxe de printemps de 2017 dans l'hémisphère nord sera à 11:28 Am, le lundi 20 mars.
Un dîner traditionnel du nouvel an persan inclut la mise en place du « Haft-Seen ». La table est décorée avec des fleurs, un bol de poisson rouge, un miroir, des bougies, des œufs peints, le Saint Coran, et sept aliments qui commencent par la lettre « S » ou le mot « seen », en alphabet persan.
Les sept aliments traditionnels à la table de cérémonie sont :
Sabzeh : germes de blé croissant dans un plat, symbolisant le renouvellement et la croissance
Samanu : pouding à base de blé, symbolisant la prospérité.
Senjed : fruits secs du lotus symbolisant l'amour.
Sir : ail symbolisant la santé.
Sib : pommes, symbolisant la bonté.
Somaq : baies de sumac, symbolisant le lever du soleil.
Serkeh : vinaigre, symbolisant la tolérance.
Les bulbes printaniers de fleurs traditionnelles à la table sont d’ailleurs d'origine iranienne et régionale.
Pourtant, le peuple est confronté à une économie détériorée, à la corruption et à la mauvaise gestion dans la nouvelle année, selon les déclarations d’un autochtone : « Notre économie est comme une personne qui a toutes sortes de cancers, mais pas de médicaments disponibles. » « Cette année, à la table de la cérémonie traditionnelle des sept (aliments), nous avons différents aliments commençant par la lettre « S » », a-t-il ajouté.
Dans le cas de l'Iran, il a déclaré que cela signifiait :
Tempête de sable
Lancement de missiles sophistiqués
Terrorisme parrainé par l'État
Pénurie et pauvreté
Exposition sévèrement à l'eau contaminée
Dormir dans les cimetières
Dépenser des milliards de dollars en Syrie, au Yémen et en Irak
La population célèbre le Novruz en nettoyant la maison, en lavant les tapis, en faisant de nouvelles peintures sur les murs, en réfectionnant la maison, en achetant de nouveaux vêtements et en écoutant des chansons de Novruz.
Pour les Iraniens, le Novruz est une célébration du renouveau et de la renaissance, symbolisée par la venue du printemps, et une fête antique qui a été célébrée il y a des milliers d'années. Le mot Novruz est un mot composé qui regroupe les mots persans « Now » qui signifie « nouveau » et « roz » qui signifie « jour ».
Le dernier mercredi de l’année ancienne, la nuit de « Chahar Shanbe Suri » est célébré afin de se débarrasser symboliquement de tous les malheurs et de la malchance de l'année écoulée. Les gens allument de petits feux de joie et sautent sur les flammes, mais cette année, le régime a interdit toutes sortes de flammes ou de pétards.
Mme Maryam Rajavi, présidente élue de la Résistance iranienne, dans un message adressé à l’occasion d’une rencontre à la Chambre des représentants des États-Unis pour les droits de l'homme et la démocratie en Iran, a déclaré :
Avec l'arrivée du printemps, les Iraniens se préparent à célébrer le Novruz, le Nouvel an persan, qui marque le premier jour de l'année civile iranienne.
Le Novruz a été célébré pendant des décennies et symbolise le changement ; une transition entre les jours gris et froids de l'hiver et les jours verts prometteurs du printemps.
Pour les Iraniens, le Novruz a un message simple mais significatif :
Le printemps de la liberté est inévitable. Il peut être retardé, mais il ne peut pas être arrêté. Pour le peuple iranien, Le Novruz apporte une nouvelle perspective d'espoir :
La fin certaine de la dictature religieuse et la domination de la liberté et de la démocratie.
Notre population réprimée mérite de vivre dans une société libre et démocratique, qui est primordiale pour la paix et la stabilité dans la région. C'est le seul moyen de déraciner le fondamentalisme islamique en tant que menace mondiale.
Les événements qui se sont déroulés en Iran au cours de l’année écoulée sont des signes d'événements critiques à venir au cours de l’année prochaine.
Les estimations prudentes présentent plus de 3 000 exécutions au cours du mandat d’Hassan Rohani et pourtant une répression généralisé en hausse.
Pourtant, le peuple iranien s'est soulevé dans différentes villes pour protester contre la répression du régime...
Les pasdaran (CGRI), principal outil de répression intérieure et d'exportation du terrorisme dans la région, devraient être désignés comme une organisation terroriste étrangère.
Une demande forte et bipartite devrait être faite pour que les responsables du massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988 en Iran soient identifiés et traduits en justice.
Je félicite la mesure bipartisane exigeant des pressions sur le régime des mollahs pour qu'il cesse ses actions déstabilisatrices en appui à des groupes terroristes, et sa poursuite des essais de tir de missiles balistiques. J'apprécie profondément l'amitié et le soutien bipartisan des législateurs américains à l’endroit des personnes opprimées de ma patrie et je suis reconnaissant pour leur forte solidarité envers les membres de l'OMPI en Albanie.