۱۳۹۶ تیر ۲, جمعه

Près de deux tiers des zones humides de l’Iran sont en danger





Près de deux tiers des zones humides de l’Iran sont en danger

Près de deux tiers des zones humides de l’Iran sont en danger
L’Iran doit faire face à différents problèmes environnementaux dus à la mauvaise gestion et aux politiques destructrices du régime iranien. Les ressources naturelles de l’Iran sont exploitées trois fois plus que leur capacité, selon le responsable d’une l’ONG pour la protection de l’environnement. La hausse des températures met l’Iran face à de nouvelles situations de crise.
Mohammad Majabi a déclaré : « Les gaz à effet de serre jouent un rôle important dans la hausse des températures et l’Iran est dans les dix premiers pays au monde qui produisent ces gaz à effet de serre. »
L’augmentation dans particules dans l’air et la poussière sont d’autres défis environnementaux en Iran, a-t-il ajouté dans une interview avec l’agence de presse semi-officielle Tasnim.
Ces dernières années, les longues sécheresses, la baisse des précipitations et la mauvaise gestion des ressources en eau par le régime iranien ont causé la baisse du niveau d’eau dans les nappes phréatiques et la plupart des lagons et des lacs en Iran se dessèchent.
La construction de nombreux barrages est un autre élément qui mène au gaspillage d’eau et à son évaporation beaucoup plus rapide. Chaque barrage mène à une augmentation de 4 degrés dans la zone désignée et abaisse le niveau d’eau disponible en aval pour la population et leur bétail. L’Iran doit faire face actuellement à une sécheresse et à une baisse du niveau d’eau potable, ce qui est devenu un problème majeur, et le régime iranien reste incapable de répondre aux besoins de la population.
Majabi a estimé que 75 % des lagons en Iran sont en danger.
La loi définit la quantité d’eau destinée à un usage potable, à l’agriculture et à l’industrie, pourtant, en pratique, aucune de ces régulations n’est respectée, comme l’affirme Mohammad Ali Shaeri, l’ancien président de la commission parlementaire pour l’agriculture.
Il a déclaré : « La vérité est que l’eau destinée à être bue est toujours la priorité. L’eau pour l’environnement a toujours été notre dernière priorité, menant à l’assèchement de nombreuses zones humides aujourd’hui. » Ces zones asséchées sont désormais des sources de poussière perturbant la vie des habitants de l’ouest et du sud de l’Iran.